Le Saule Cogneur

 

Le printemps arrivait à son terme, les oiseaux commençaient à voler, et les élèves de PoudlardNet étaient horrifiés…

Plus spécifiquement, un groupe d’élèves de deuxième année qui ce matin au petit déjeuner avaient eu un message de Hannah Habot, professeur de Botanique, et qui attendaient maintenant patiemment devant le Saule Cogneur, était horrifies. Horrifiés, pourquoi, me demanderez vous ?

Un passe temps devenu favori au Saule était d’attraper les oiseaux à la volée et de les serrer entre ses branches, les assommant parfois d’un gros coup, d’autres jours l’arbre enragé les étouffa lentement.

Aujourd’hui, il avait jeté son dévolu sur une petite bête titubante, assommé d’un grand coup.

 

- « Il faut sauver la bête », cria Leylah horrifiée, « mais faites quelque chose nom d’une pipe ! La bête va mourir ! Hiiiiiiiii !»

- « Par Merlin ! Aah ! »

 

Les cris hystériques se rejoignirent pour former un ensemble épouvanté, la tension était à son comble quand tout d’un coup …

 

- « Don’t worry, be happy ! », Hannah Habot agita sa baguette, un sourire extravagant sur les lèvres, et entraîna la petite bête vers un arbre tout proche. « Voilà, votre professeur de SCM ce ferra un plaisir de soigner ce moineau. Et si pas, je m’en occuperais. Bon, tout le monde est-il là ? »

 

Les élèves oscillèrent en jetant des regards en biais vers l’oiseau sous l’arbre plus loin. Hannah suivit leur regard, soupira, et se lança vers l’arbre. Elle commença son cours en se penchant vers l’oiseau, toujours évanoui.

 

- « Vous vous doutez bien que je ne vous ai pas fait venir ici pour jouer au Scrabble ? Hm. Oui, oui, nous allons aujourd’hui étudier le Saule Cogneur. Etudiant les plantes et arbres dans notre enceinte, il serait plus que stupide d’oublier cet arbre si fameux, n’est-ce pas ? »

 

« Révigor ! Voilà, mon petit chou, il me semble qu’il s’en remettras rapidement. Non ! », ordonna t’elle gentiment à un des élèves qui voulait caresser la bête. « Avec un petit cœur pareil, vous pourriez le faire mourir d’une crise cardiaque. Il a eu assez d’émotions pour aujourd’hui. Laissez-le revenir à lui. Bon. »

 

« Je disait donc, le Saule Cogneur. Dans l’histoire de la Botanique, nous avons longtemps pu enseigner ce cours, sans spécifier les circonstances de la plantation de l’arbre. Aujourd’hui la légende de Remus Lupin étant connue de tous, je crois que nous pouvons en parler librement. »

 

« Il y a 60 ans, donc, nous accueillions dans l’enceinte de l’école un élève mordu par un Loup Garou. C’était une première dans l’histoire de PoudlardNet, mais le Directeur du moment était confiant. Chaque pleine lune, l’élève était enfermé dans la Maison Hantée de Pré-Au-Lard, et il y accédait par un passage dans le Parc. Un jour, un élève découvrit le passage et, surexcité, en parla à son directeur de maison. Celui-ci eut la grande bonté de lui ôter ce passage de sa mémoire, et le Directeur prit des mesures drastiques. »

 

« Avec le conseil du professeur de Botanique de l’époque, on demanda à l’un des plus grands Herbo-Généticiens de trouver un arbre assez offensif pour faire fuir les plus curieux. Il croisa quelques arbres sans résultats apparents, quand il découvrit dans son jardin un petit Saule naissant. Il le laissa là, vaguant à ses occupations. »

 

« Quand un jour il travaillait dans son jardin avec sa toute nouvelle invention : une potion qui, si elle était versée sur une plante spécifique, la rendait vivante. Il renversa sa fiole sans faire exprès, et d’un sortilège de Floraison simple, un bébé Saule Cogneur naquit. A nos jours, il est ici en face de nous, resplendissant et fougueux. »

 

Les élèves marmonnèrent en regardant le Saule avec fascination. Hannah Habot tapa dans ses mains pour attirer l’attention à nouveau et continua d’une voix forte :

 

« Et si nous parlions de ses capacités ? Hmm, oui je sais que vous trouvez ça fascinant, oui. Alors, Miss Louniaklein, pouvez vous m’aider ? »

 

- « Euh… Ben. Il,.. il bouge ? »

- « Parfaitement, c’est si simple que ça. Ceci est le seul Saule au monde à bouger. Et oui, c’est l’unique Saule Cogneur au monde. Une autre capacité ? Non ? … »

 

« Bien, je vais vous aider. Vous remarquerez qu’il sent la présence des animaux ou des humains ? Non, il ne possède pas de yeux. Il a ce qu’on appellerait un sixième sens, c’est en tout cas ce qu’on a cru longtemps. Entre temps, nous avons recherché pendant quelques années et est ressorti que : dans le cas des animaux rampants, il les sent, quand leur pas martèlent le sol. Car il a des racines très longues et hyper sensibles, qui sentent à 100m l’alentour. Mais … Les oiseaux alors ? Un véritable mystère jusqu'à il y a un an. Il se révèle qu’en fait le Saule est tellement sensible au vent et au bruissement des ailes des oiseaux ou autres volatiles, qu’il sent la présence de l’oiseau, son poids et sa vitesse. Il est capable de sentir à 20 mètres qu’une mésange va passer par là, ou que à 7 mètres de lui, un élève est en train d’impressionner ses amis en tentant de l’approcher. Ou encore, qu’à 18 mètres, un professeur de Botanique enseigne sa constitution… Incroyable, n’est-ce pas ? »

 

Les élèves, tout d’un coup, s’éloignèrent du Saule en se poussant vers le bosquet d’arbres à côté de Hannah. Ils jetèrent des yeux apeurés vers l’arbre et le résultat de son massacre : le petit oisillon qui reprit lentement ses esprits. Puis à nouveau un regard vers l’enseignante, avant de se décider de se cacher derrière le professeur.

 

« Nous pouvons mettre la faute de ses deux capacités sur … »

 

Piiip piiip …

 

« Hum, sur la génétique. Nous n’allons pas trop voir ça aujourd’hui, vous aurez des cours de génétique magique en 7^ème année, car c’est relativement complexe. »

 

Piiip piiip …

 

« Par Merlin, bon, j’en suis bien obligée… »

 

Tous les élèves retinrent leur souffle. Elle était bien obligée… a quoi ?! Hannah pointa sa baguette vers l’oisillon qui fut déposé cinq mètres plus loin, et continua ses explications avec un sourire sur les lèvres.

 

« Que disais-je ? Ah oui. La génétique magique. Pour faire très simple il s’agit de croiser une plante magique et une plante Moldue. La plante Moldue étant dominante, il faut toujours deux générations (c'est-à-dire que à la première génération les plantes seront toutes encore Moldues, mais avec des gènes Magiques, et que quand on les recroise avec ses congénères, la moitié des plantes montreront alors des aptitudes magiques) pour avoir une chance d’avoir une plante aux capacités magique. La deuxième génération rate le plus souvent, aussi cette potion était vraiment une innovation. Jus de plantes magiques/moldues, c'est-à-dire les plantes de la première génération. Je crois que vous comprenez ? » 

 

Les élèves acquiescèrent.

 

« Bien, alors le cours est finit. Passons à la pratique. »

 

Ils commencèrent à paniquer, certains étaient prêts à s’encourir, d’autres étaient abasourdis et encore d’autres n’étaient pas capables de fermer leur bouche entrouverte. Enfin, un élève s’hasarda à demander des informations.

 

- Pas de panique, mes petits choux, pas de panique ! Vous me croyez vraiment capables de vous laisser sans défense face à cet énergumène ? … Hmm, à voir vos têtes, oui. Vous m’en voyez désolée…

 

Elle se pencha vers les racines d’un arbre et empoigna une branche longue et bien solide. Puis la pesa, réfléchit quelques instants, fit tournoyer sa baguette et la perche se trouva rallongée de quelques coudées.

 

- Ca devrait suffire. Bien, tout le monde me regarde ?

 

La professeur s’approcha à dix mètres du Saule en évitant de bouger trop brusquement, plus pour se rassurer elle-même qu’autre chose. Puis, elle visa un nœud dans les racines du Saule, juste en dessous de son tronc.

 

- On attend quelques instants …

 

Au moment où la perche toucha le nœud, le Saule se pétrifia. Là où deux minutes plus tôt il agitait ses branches avec colère, il était calme et incapable de bouger.

 

- Et voilà. Je vous autorise maintenant à approcher le Saule. Attention, c’est formellement interdit par le règlement de paralyser le Saule Cogneur, aussi si un professeur ou un préfet vous voit le faire, vous vous retrouverez avec beaucoup de problèmes, c’est compris ? Bien … »

 

« Maintenant, je ne vais pas faire ma rabat-joie. Vous pouvez aller prélever des petits bouts du Saule, je dis bien petit. En suite vous pourrez voir la différence avec un Saule normal, dont j’ai les brindilles ici. »

 

Les élèves se lancèrent vers le Saule et revinrent quelques minutes plus tard.

 

- « Voilà, quelqu’un peut-il noter une première différence ? Oui, Monsieur Harry ? »

- « Le Saule Cogneur … Il a l’air élastique… »

- « Oui, c’est vrai. Le Saule Cogneur possède beaucoup plus de sève qu’un simple Saule. Il le diffuse dans son écorce quand il pousse, et son bois est donc beaucoup plus souple. Dans la pratique, c’est grâce à ça qu’il arrive à tendre ses branches si loin. »

 

« Par la même occasion, peu d’arbres possèdent des nerfs. Celui-ci en possède un peu partout dans ses branches. Comme je l’ai déjà dit plus tôt, le Saule Cogneur est très sensible et peut sentir sous terre les tremblements microscopiques de ce qui ce passe au dessus de la terre. Ceci est grâce à ses nerfs. »

 

« Voilà. C’est sur ses jolies – hm ? – paroles que ce cours ce termine. Comme vous le remarquerez, il reste encore 15 minutes de cours. C’est pourquoi j’ai apporté ce livre. Dedans sont inscrits toutes les infractions au règlement, et plus précisément les aventures des élèves bravant le Saule. C’est très intéressant. »

 

« J’ai eu l’énorme joie d’un jour lire l’aventure d’un élève qui tenta de faire un rodéo sur une des branches du Saule. Dément ! Il s’en est tiré avec quelques bosses et un nez cassé. Bref, bonne lecture. Occupez vous en silence pendant les dernières minutes. »

 

« Et n’oubliez pas le devoir ! »

 

Elle leur fit un signe de la main avant de se plonger dans la lecture d’un manuel de Botanique.

 

Devoirs

 

1. Par quel sortilège simple le Saule Cogneur est-il né ? /1

2. Tous d’abord, que croyait on que le Saule      Cogneur possédait, pour réperer les êtres vivants à proximité ? /1
3. Après, on s’est      rendu compte que le Saule Cogneur repérait les êtres vivants à proximité      grâce à … /1

 

Rédaction :

 

4. Imaginez vous que vous êtes dans une prochaine vie réincarné en un petit oisillon, et que votre meilleur ami Gepsy le merle se fait prendre par le Saule Cogneur, comment réagissez-vous ? Fuite, sauvetage en catastrophe ? (Minimum 10 lignes) /6

 

Bonus :

 

5. Qu’avez-vous appris pendant ce cours ? /1

 

 

Les Cactées et la Cacritus Maximus

 

Les élèves attendirent patiemment la venue de Hannah Habot, devant les Jardins et Serres de Poudlard12 en chuchotant et en s’envoyant des regards étonnés.
Ils avaient eu rendez-vous devant la Serre n°3, qui ne semblait pas contenir des plantes spécialement dangereuses, mais la curiosité venait plutôt du fait qu’ils n’y étaient jamais entrés.
 

- Bonjour, chers élèves, et bienvenue à ce cours de Botanique. Nous allons nous installer ici, il fait très beau. Asseyez-vous. Oui, Miss Pumpkin, dans l’herbe, ne faites pas une telle grimace !

Présentation
 

Aujourd'hui sera un cours plutôt théorique, car je ne peux malheureusement pas vous montrer la plante que nous allons étudier, celle-ci vivant surtout dans les déserts et autres.
Cependant je vous garde quand même une surprise, mais ça sera pour la fin du cours. 

Déserts …
À quelle plante pensez-vous quand on parle du désert ? Oui, bien sur, le cactus !
Nous allons aujourd'hui survoler les cactées et nous attarder un peu plus longtemps sur le plus grand type de ces plantes, La Cacritus Maximus.  
Précisons dès maintenant que les avis des Sorciers sur cette plante ont toujours étés partagés. Pourquoi ? Très simple.
La Cacritus Maximus est-elle vivante ou non ? La question a toujours fournit deux réponses d’opinions différentes : cette plante réagit comme tout être vivant, hormis le fait qu'elle ne saura jamais bouger de place. Cependant elle a ses propres moyens de défense, et elle peut blesser si on l'approche de trop près sans être prudent.

 Les nomades Sorciers ont toujours évité de s’approcher des Cactées Magiques, plus particulièrement de cette espèce ci, pour les simples raisons qu’ils ne tiennent pas particulièrement à retrouver leur Chameaux troués de picots Cacritus Maximusiens. Bon, passons maintenant à la théorie, je sais que vous brûler d’envie.

 Hannah sourit. Quelques élèves ricanèrent et elle les foudroya du regard.
Elle tapota le tableau accroché à la Serre en verre, et quand rien ne se passa à son grand étonnement, elle soupira et inscrivit à la craie en une écriture très crollée  :
 

Description
 

Dans le vaste groupe des plantes à fleurs, les cactées et les plantes grasses (appelées ainsi car les feuilles sont gorgées d'eau) sont les rares végétaux qui parviennent à survivre dans les régions sèches et désertiques. Elles ont en effet la particularité de pouvoir emmagasiner, dans leurs tiges ou dans leurs feuilles, l'eau qui tombe dans ces régions sous forme d'averses violentes, mais extrêmement rares. Pour résister encore mieux à cette sécheresse, la plupart sont couvertes d'épines, tels les cactus.
Les cactus ont toujours été imagés dans un désert, peuplé de cow-boys, desperados, indiens et autres. C'est vrai que les cactus sont originaires d'Amérique centrale / Amérique du Sud.

Comme beaucoup de plantes, les cactus ont des fleurs. Les fleurs de cactus – aux teintes rouges, orange, roses ou blanches - ont de nombreux pétales, mais ceux-ci ne s'ouvrent en général que la nuit, quand il fait plus frais. Les formes extraordinaires des cactées en font de plantes très recherchées par les horticulteurs Moldus, qui en général enlèvent les quelques picots fessant perdre alors à ces pauvres plantes leurs seules caractéristiques.  

La durée de vie d'une cactée ou plante grasse dépend fortement du climat dans le quel elle vit. Si il passe des mois et des mois sans une goûte de pluie, le cactus le plus faible aura de fortes chances de ne pas survivre. Mais si le climat est trop pluvieux, par contre, ceci lui sera peut-être fatal, aussi.

Et si le climat est bon, un cactus peut vivre une cinquantaine d'années, voir plus, dépendant surtout de quelle variété elle est, et où on peut la trouver.

Elle reprit sons souffla et sourit du coin des lèvres.

- Dit comme ça, cela semble récité d’un livre de Botanique. Aussi ne tardons pas et passons au suivant. Quelqu’un veut-il poser une question ?

Non ? Bon.

Passons donc au point suivant de notre cours : la Cacritus Maximus.

 Dans la famille des cactées, le plus grand est le cactus candélabre, appelé comme ça chez les Moldus, mais la variété évoluée - la variété sorcière -, se prénomme quant à elle la Cacritus Maximus.

Elle atteint 12 m de hauteur et peut stocker en elle 1000 litres d'eau.
Certes, ceci est beaucoup, mais cela n'a rien de magique. Pourquoi alors étudier cette plante ?
Dans toutes les plantes "normales" de temps en temps - environs une fois par mois dans le monde entier -, naît une plante dotée d'un savoir. Celle-ci peut, de temps en temps, être plus forte, plus belle, d'autres fois elle est plus développée que ces congénères. C'est le cas de cette plante qu'on nomme la Cacritus Maximus.
En effet cette plante est, comme tous, dotée d'épines. Mais non d’épines normales. Ce sont des épines qui repoussent très rapidement, en une nuit même s'il le faut.
De ce fait, elle peut extraire quand elle veut des épines, et les propulser à une vitesse allant jusqu'à du 50 km l'heure. Ceci se révèle donc une arme redoutable, utilisée en cas de proche danger. Ces attaques sont, en général, subies par les animaux peuplant les déserts ; chameaux, antilopes, etc. .
Il n'est pas rare d'entr'apercevoir un chameau percé d'épines ou encore une antilope parsemée de petits picots délicats. Je -

- Haha, c'est pour ça qu'on apelle ça une antilope-epic...  

 Rires. Hannah Habot se leva de la pelouse en affichant un sourire. 

- Réflexion judicieuse que vous pourrez faire ce week-end en allant visiter le clown Pipo, à Pré-au-lard, avec un peu de chance vous pourrez faire carrière, Monsieur Moustique ! Une réflexion plus judicieuse ?

- Oui ! Vous aviez dit que les fleurs variaient en fonction de l'espèce. Comment est celle de la Cacritus Maximus ?

- Très bonne question, Miss Beatle. Elle prend en général des tons plutôt mauves. Ceci pose encore un problème pour distinguer le cactus normal - cactus candélabre - et la Cacritus Maximus, car toutes les deux ont les mêmes fleurs.

Oh, encore une chose ! La Cacritus Maximus peut être présente dans beaucoup de déserts, mais elle provient de l'Amérique, et c'est là son endroit préféré. Une Cacritus Maximus dans le Sahara ou dans un autre des déserts asiatiques est extrêmement rare.

C'est tout, passons donc à l'histoire de cette plante, très courte.  

Histoire

 

Jian Tsing Lu, impératrice chinoise, était déjà réputée dans tout l'empire, passant même les frontières, comme femme sadique et sans scrupule. Un de ces passe-temps favoris était d'utiliser ces prisonniers - en général emprisonnés pour un acte qu'ils n'avaient pas commis ou parce qu'ils étaient incapables de payer des taxes - comme torches vivantes. Beaucoup de troupes du Nord - par exemple les "barbares" de Mongolie - avaient tenté d'arrêter cette femme, mais personne n'avait réussit. Ce fût une période très lourde pour l'économie Chinoise, ainsi que pour le peuple.
Grande joie, donc, quand on annonça que Jian Tsing Lu partait deux mois en Amérique pour y trouver quelques trésors.

Elle arriva donc en Amérique, encore peuplé d'indiens aux coutumes étranges, après un voyage épuisant, où de ces 23 éléphants 18 en restaient encore. Elle résida longtemps chez les Mayas, passionnée par leurs Cités D'or. Quand enfin elle décida d'explorer le reste du continent, elle du passer l'énorme désert du … - célèbre aussi pour le Grand Canyon. Ce voyage prit quelques semaines, durant les quelles encore 4 autres éléphants moururent, de soif.
Ce fût une journée extrêmement chaude, quand déjà deux soldats royaux avaient perdu connaissance, que un esclave pris la responsabilité d'aller proposer à l'impératrice de couper un cactus pour en extraire quelques litres d'eau.
Après une crise de colère matinale - et habituelle -, l'impératrice accepta d'essayer, ceci surtout pour satisfaire un de ces caprices - un sorbet à la pastèque, car le cuisinier avait besoin d'eau pour concocter ce délice.

L'impératrice s'ennuya tellement qu'elle décida d'aller chercher elle-même ce cactus.
Ce fut cette année là qu'on découvrit la première Cacritus Maximus, l'impératrice en mourut. Deux épines bien visées dans la nuque - certains sorciers prétendant que la légende des deux bâtonnets de Frankenstein, dans son cou, viennent en fait de ce récit. 

Dès ce jour, sa pauvre fille, Illia Tsing Lu, monta sur le trône et un règne magnifique en suivit. Le sorbet pastèque devint un plat national, rappelant la méchante femme, et le Cacritus Maximus fut apporté dans les déserts asiatiques.
Nous n'avons pas de récits plus tôt de cette plante, nous supposons que la première c'est créée elle-même dans les années autours de 1420. 

Hannah Habot se leva à nouveau et secoua l’herbe des pans de sa robe. Elle marqua un deuxième mot sur le tableau.
 

Approfondissement
 

- Nous ne pourrons malheureusement pas faire une véritable pratique, je nous voit mal nous transporter dans un désert pour ensuite faire face à une véritable machine de guerre, j'ai tout de même arrangé quelque chose pour vous. Vous allez voir, ceci peut être très sympathique.
Nous avons encore devant nous trois quart d'heures, je vous prie de vous mettre en rangs et de me suivre jusqu'au terrain de Quidditch.

Quelques minutes plus tard, les élèves se regroupèrent autour de Hannah Habot - à côté de qui se tenait le grand Mr Zonko -, sur le terrain de Quidditch. 

- Bien, tout le monde me voit ? Tout le monde m'entend ? Et oui, se tient ici à côté de moi le grand Mr. Zonko, le quel, vous le savez, tient une boutique très populaire à Pré-au-lard.

Cris admiratifs 

- Vous pourrez demander les signatures en fin de cours. Pour le moment, malgré tout, nous sommes encore en cours et je vous demande de m'écouter attentivement. Ne disposant pas de matériel, ou même parce que c'est très dangereux, nous n'allons pas voir une véritable Cacritus Maximus. Cependant, j'ai par un hasard lu quelques semaines plus tôt une annonce dans la Gazette du Sorcier, écrite par Zonko lui-même, demandant quelques testeurs de son nouveau jeu, Cacritus Zibouillator. Le nom m'a fait puce à l'oreille, et j'ai été demander plus d'infos.
Ainsi, je me suis engagée comme testeuse, et en échange, je promoterais son invention en vous faisant tous assister à une démonstration, puis si vous le désirez, essayer vous-mêmes.

Ceux d'entre vous dont les parents, l'entourage, est Moldu connaissent peut-être le terme "jeux simulateurs". Il s'agit en effet de simuler un combat ou autre. Mr Zonko a fait quelques années plus tôt la découverte d'un sort très complexe, qui simulait un être, une créature, pendant quelques heures. Il a finit par passer tout son temps à trouver le moyen d'en faire un jeu, et après de longs mois de travail, il nous propose le premier jeu simulateur sorcier. Certes, quelques effets peuvent être un peu agaçants, mais c'est en soi un chef d'œuvre, et soyez content de pouvoir y jouer quelques minutes. Les consignes sont simples, vous êtes dans un désert et autour de vous, il y a des cactus. Mais entre tous ces cactus bien sur, il y a des Cacriti Maximus. Votre but est simplement d'échapper aux épines. Attention, ceci peut se révéler très dangereux si vous êtes touchés par beaucoup de fléchettes. Vous ressentez de temps en temps une pincette, mais si vous ne faites pas attention, sa pourrait tourner au désastre.  

Si jamais vous voulez arrêter, prononcez la formule "Nox".

Je vous fait à tous confiance, et attendez-vous quand même à quelques bleus. Certes, c'est simulé, mais bien plus réel que les jeux Moldus. Que ceux qui ne sont pas prêts restent au côté, où Monsieur Zonko leur expliqueras les quelques astuces, et que les autres m'accompagnent à l'autre bout du terrain.

Les élèves s'éparpillèrent en deux groupes, l'un alla vers Zonko, l'autre suivit Hannah Habot vers l'autre côté du terrain.

 Bien, tout le monde sait à quoi s'attendre, rappelez-vous, ceci est peut-être une vision, c'est bien plus réel que vous ne le pensez. Si vous avez des problèmes, n'hésitez pas à lancer des étincelles rouges.
A mon signal. Prêt ? Go !

40 minutes plus tard, les élèves quittèrent, réjouis, le terrain et rentraient au château pour prendre une douche après un cours particulièrement épuisant.

 

Devoirs

      1) Quel est la particularité de plantes cactées ? /1
2) Parlez-moi de la Cacritus Maximus. (Physique, histoire, famille, etc. ) /3

 

Rédaction :
3) Comment c'est passé le test du jeu de Mr. Zonko ? (Minimum 10 lignes) /6

Bonus :
4) Comment avez-vous trouvé ce cours ? /1